Chronique de Nadia

Partie 8

Amoureuse d’un Don Juan

chronique de nadia partie 8

Donc je flippais et je fermais les yeux, je n’arrêtais pas de sursauter. Et il s’en rend compte. Il se rapproche de moi … il se rapproche encore plus …. aaaa …. il est trop proche … sa joue est contre la mienne …

Et me parle dans l’oreille : Tu as peur ?

J’ai vraiment eu peur, il était tellement proche, il a frôlée ma joue. Je me disais purée ce mec sait y faire

Tout ça pour me dire à l’oreille si j’ai peur, à regarder son film de jnouns !

Comment lui dire que je flippe ma race … et que je veux que ça s’arrête.

Mais qu’en même temps, je veux rester assise à côté de toi ….

Le fait qu’il soit aussi proche de moi, mon cœur kan yekhbatt.

Je me retourne vers lui et me rapproche pour lui parler à l’oreille ( son parfum, mon Dieu, je ne voulais plus bouger, c’était trop pour moi)

Moi :  Heuu non des fois seulement … mais le film est bien.

Il me regarde, et souris … il ne croyait pas à mon mensonge.

Il pose sa main sur la mienne qui était sur l’accoudoir, la prend, et me dit si tu veux qu’on sorte, on y va …

Il m’a pris la main ! Hé. Ho ma main est dans la tienne ! …. … tu rêve si tu crois que je vais te dire on sort, wallah je suis prête à supporter tous les films d’horreur, à revoir ce film tous les jours s’il le faut. Mais maintenant que je te tiens, je ne te lâche plus …. hhhh

Bien sûr je ne lui ai pas dit ça !

J’ai fais ma timide 😉  non ça va le film est bien. Il esquisse un sourire, et garde ma main dans la sienne.

Bon ça ne m’empêche pas de fermer les yeux et de sursauter. Puis sa main lâche la mienne, et il la passe sur mon épaule et me rapproche de lui … je pose ma tête sur son épaule.

J’étais dans ses bras, je me sentais bien.

C’était la première fois que j’allais au ciné avec un mec, la première fois qu’on me prenait la main, que j’étais dans les bras d’un homme. C’était l’après midi de toutes les premières fois. Je ne voulais pas que ça s’arrête.

Je ne voulais même plus que ce satané film se termine.

On est resté comme ça tout le temps qu’à duré le film.

Générique de fin du film, je ne voulais pas bouger, mais je ne voulais pas faire la fille mechta9a. La lumière se rallume.

Il me regarde dans les yeux et passe ses doigts sur mon visage le long de ma mèche. Sur ma joue, J’avais des frissons au bas du dos, et peur que ça ne dégénère …

J’ai repris mes esprits et je lui ai dit, on y va ?  Et j’ai tourné la tête pour prendre ma veste.

Je ne sais pas d’ou m’est venu le courage de m’éloigner de lui, de tourner la tête … je ne voulais pas que ça se passe maintenant, pas comme ça …

Il me dit OK, je met ma veste et lui aussi, on se lève et on sort

Il s’était remis à pleuvoir, je sors le parapluie de mon sac et l’ouvre. Il le prend et me dis vient là, il me prend sou son bras. Et on avance, il me demande si je dois rentrer ou si on dine ensembles. Je regarde l’heure et il était déjà 20h, je lui dis que je dois vraiment rentrer (je n’avais pas prévenu que j’allais tarder, lorsque je le préviens, mon frêre ne fait pas la tête)

Il me sourit, et me dis je t’accompagne au métro. On marche en se tenant la main, mon cœur faisait des sauts. Je planais.

On arrive au métro et il me demande, est ce qu’on se voit demain ? Je lui dis que c’est impossible, j’ai cours toute la journée de demain, il me regarde dans les yeux, et me fait une bise sur la joue. Et il me dis OK d’un air zaama déçu 🙂

J’avais un truc qui me trottait dans la tête et j’ai décidé de lui demander :

– L’histoire des binômes pour l’exposé, pourquoi tu m’as laissé à la fin ?

Il sourit et me dis

– A ton avis ?

Moi : – Alors quand tu as dit ne pas te rappeler de mon prénom , ce n’était pas vrai ?

Lui (avec un énorme sourire) :

– J’ai adoré ce moment, je suis sûre que tu étais entrain de m’insulter. Je voulais te voir en colère … ca te vas bien la colère ….

Moi : ah bon ! tu avais envie de me voir en colère ? Je t’assure il ne vaut mieux pas pour toi

Je commence à descendre les marches du métro, puis je me retourne :

– Réflexion faite, ok pour demain, on peut se voir 🙂

Lui, avec un grand sourire : – je t’appelle pour te dire oû on se retrouve …

je suis rentré dans le métro. Je planait, j’avais l’impression d’avoir passé une après midi au paradis.

j’avais quand même un pincement au cœur, j’avais peur en même temps que tout ça ne soit pas vrai, c’était trop beau … et s’il se foutait juste de ma gueule ?

Comme ont dit, plus tu montes haut, plus la chute est difficile …

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