SYRIE 

La politique de la canonnière est de retour

A l’image des siècles passés, où les États colonisateurs mouillaient leurs navires de guerre au large des côtes d’un pays et le menaçaient d’un bombardement s’il n’exécutait pas leurs décisions unilatérales, ou d’anéantir leur capitale.

Au large de la SYRIE, nous venons d’assister à la répétition de cette politique ; deux États, l’un impérialiste et l’autre trainant ses souvenirs colonialistes ont envoyé  des unités navales au large de la SYRIE menaçant de frappes meurtrières chirurgicales à titre de punition.

Certes, il y a une guerre civile qui a provoqué, au cours des années du sang, des larmes et des morts par milliers parmi la population civile qui ne sait où donner de la tête prise entre deux feux.

Au lieu d’utiliser les voies de la diplomatie et de la négociation, le Monde s’est divisé en clans, prenant partie pour les uns ou les autres, en agissant d’une façon détournée par des interventions militaires déguisées, des ventes d’armes, l’envoi de volontaires et des  aides financières sans restriction.

Ce qui a fait perdurer le conflit en l’internationalisant et en le rendant inextricable.

Tous ces événements et ces drames, car il y a des morts, n’auraient dégénérés si certains Etats du Golfe n’avaient pris la mouche et mis immédiatement en application leurs accords de défense mutuelle lors de la tentative de déstabilisation, au nom du printemps arabe, par des associations chiites téléguidées par des forces politiques occultes.

C’est ainsi que s’est enflammée une lutte fratricide entre chiites et sunnites. Cette lutte d’influence exacerbée à l’extrême tombait à point pour des Etats voulant empêcher l’IRAN d’obtenir l’arme nucléaire qui professaient par leurs experts et leurs stratèges que toute action en IRAN passait par l’anéantissement de la SYRIE.

Avançant les bienfaits de la démocratie et la nécessité de venir en aide aux populations au titre du « printemps arabe » il fut facile de manipuler des populations civiles dans la droite ligne de la stratégie planifiée le 28-29 juin 2004 à ISTANBUL ( TURQUIE) par l’OTAN  pour créer « Le Grand Moyen Orient » en aidant des réformateurs qui travailleraient pour la liberté et créait un fond à cet effet.

C’est ainsi que la marmite du diable commença à bouillir et à réunir les apprentis sorciers, les va-en-guerre et revanchards  de tous bords.

Il y avait les impérialistes qui commencèrent à mettre en application la stratégie établie par l’OTAN à Istanbul d’autant plus que des gisements de gaz importants ont été découverts en  SYRIE. Il y a également les revanchards et anciens colonialistes qui n’ont jamais pardonné l’indépendance de la SYRIE, puis la guerre au LIBAN avec l’explosion de l’immeuble du Drakkar, la mort d’un ambassadeur français et l’explosion qui a provoqué le décès de Raffik HARRIRI, Premier ministre libanais qui a été attribué à la SYRIE.

De plus, un Etat a une présence très active dans ces évènements, et évite de prendre part  ouvertement au litige en étant discret mais en agissant par ses groupes de pressions au travers des mass médias (télévisions et journaux) et hommes politiques, ministres Etc. Insérés dans les arcanes du pouvoir dans certains pays.                          

Israël, installé arbitrairement sur des territoires arabes en dépit de nombreuses résolutions des Nations Unies, et occupant depuis plusieurs années une partie du territoire SYRIEN s’est déclaré, à différentes reprises, l’ennemi de l’IRAN et contre lequel il fallait lancer une opération militaire qui serait facilitée si la SYRIE était déstabilisée.

Cet Etat a également, en sus de son groupe de pression d’hommes politiques parmi les dirigeants américains, l’ensemble des américains de religion protestante méthodiste qui professent que seul doit régner sur cette région du moyen orient l’Etat d’Israël qui aura entre autre pour mission de reconstruire  le Temple et pour ce faire, raser la mosquée d’El-aqsa . Ce groupe réparti dans les rouages de l’administration américaine  milite activement par tous les moyens à ce que les USA entrent en guerre.

Ainsi tout est réuni pour que la marmite du Diable arrive à ébullition et éclate :

Des États du Golfe Arabe qui, aveuglés par leur désir de vengeance et par une volonté d’hégémonie religieuse  participent financièrement et humainement à une guerre de religion oubliant, par-là, que l’ensemble des populations est de religion musulmane Sunnite ou Chiite et prie le même Dieu cinq fois par jour, se prosternent et font leurs prières, ils vont en pèlerinage à la Mecque et ont le même Prophète.

Leur devoir devant Dieu est de renforcer l’ISLAM avant tout qu’il soit d’obédience sunnite ou chiite et non de s’entretuer pour assoir une prééminence car ces tueries ne profitent qu’a certains Etats qui attendent uniquement que les musulmans se détruisent pour  sortir les marrons du feu.

Pour preuve, immédiatement après la rencontre des deux chefs d’Etat russe et américain et de l’accord  survenu, in extrémis, sur la SYRIE  le ministre français des Affaires Etrangères Monsieur FABIUS, s’est rendu immédiatement en ISRAEL pour conférer avec le Premier ministre et le mettre au courant avant même de se réunir avec la  » représentation de l’opposition syrienne  » officialisées et reconnue par la France.

De même, Monsieur KERRY, ministre des affaires étrangères américain s’est rendu immédiatement en Israël pour y rencontrer le Premier ministre  et  l’inviter à se rendre rapidement aux USA pour y avoir des entretiens avec le Chef de l’État

N’oublions pas que si les bombardements prévus avaient eu lieu, ils se seraient produits  à  la veille de la fête juive de Yom Kippour date anniversaire de la guerre du Kippour.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here